MERCIER

Tableau de Paris

Tableau de Paris. Nouvelle édition corrigée et augmentée. - Amsterdam, 1783-1789, 12 vol.in-8. (Carn., Usuels.) Cette édition est à mon avis, la meilleure et la plus complète de l'ouvrage de MERCIER. Justification : 36 lignes à la page. Collationnement de chaque volume : T.I daté de 1783, XVI-183 p. Chap. 1-104, T.II " " " , 208 p.Chap. 105-205 T.III 192 p. 206-297 T.IV 206 p. 358-454 T.V 206 p. 358-454 T.VI 196 p. 455-541 T.VII 191 p. 542-603 T.VIII 211 p. 604-675 (sic) T.IX daté de 1789 228 p. 675 (sic)-765 T.X 218 p. 766-848 T.XI 231 p. chap.non numér. T.XII 223 p. 92 chap.non numér. Les tomes II-XII contiennent chacun 2 feuillets liminaires qui ne comptent pas dans la pagination. On remarque qu'il y a deux chapitres 675; cela provient de ce que dans l'édition en huit volumes le chapitre 633 est intitulé : " Du siècle de Louis XIV " (erreur qui se reproduit naturellement dans presque tous les exemplaires de l'édition 1782-1788, en 12 volumes), tandis que dans la présente édition ce chapitre 633 a pour titre : "Maîtres ès-arts", et que le chapitre "Du siècle de Louis XIV" est numéro 634. Le tome VIII ne porte pas et ne doit pas porter la mention : "Fin du huitième et dernier tome" Je ne veux entrer dans plus de détails : je répète que cette édition est celle qui doit être préférée, à défaut d'un exemplaire d'une seule venue de l'édition 1782-1788, ont été corrigées ensuite dans l'édition 1783-1789. Je ne décrirai pas non plus une édition en 12 vol.in-12; ni une autre en 12 vol.petit in-8. J'en parle seulement pour ne pas être accusé de ne pas les connaître. Ce sont, à mon avis, des contrefaçons sans importance. Mon premier mouvement avait été de donner un index alphabétique des matières traitées par Mercier dans son "Tableau de Paris" ; les conseils dont je me suis entouré, et mes propres réflexions m'ont amené à penser que c'était superflu et que ce travail serait beaucoup plus long et beaucoup plus volumineux qu'il ne serait utile. Quant à mon opinion et à mes observations sur le "Tableau de Paris", je crois facilement que le lecteur saura s'en passer. S'il prend la peine de parcourir cet ouvrage important et de lire attentivement les chapitres dans lesquels Mercier s'est le moins laissé aller à ses tendances de rhéteur fatidique ou de philosophe incompris, il ne regrettera pas le temps qu'il y aura dépensé et pourra découvrir de nombreux passages dignes d'être cités et commentés. Sous le titre de "Nouveau Paris", Mercier a donné, vers la fin de la Révolution, une suite à son grand ouvrage. Cette suite n'est pas moins curieuse que le "Tableau de Paris".