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Le Voyageur sentimental en France sous Robespierre, par VERNES, de Genève, auteur du "Voyageur sentimental à Yverdon", d''Adélaïde de Clarencé", etc.- A Genève, chez J.-J.Paschoud; à Paris, chez Maradan, an VII, 2 vol.in-12, VII-400 et 386 p., plus 1 f. dans le premier volume pour l'avertissement; 2 fig. (Carn., 6720.) L'auteur, décrivant son séjour à Paris, a cherché à imiter Sterne; on trouve chez lui beaucoup de détails qui rappellent son modèle - l'épisode du moine, entre autres-, mais il est resté de beaucoup au-dessus de l'écrivain anglais. Quérard et Barbier citent cet ouvrage comme anonyme et sous le titre de "Voyage sentimental en France sous Robespierre", au lieu de "Le Voyageur sentimental..." J'aurais souhaité- les amateurs du sentiment et des fines observations me croiront sans peine - que l'opuscule de Sterne fût d'un genre assez exclusivement historique et parisien pour me reconnaître le droit de lui consacrer sous sa date un article dans mon travail, mais c'eût été vraiment m'écarter par trop de mon sujet.Je veux cependant profiter de l'occasion qui se présente pour signaler un intéressant article de M.le marquis de Gaillon dans le "Bulletin du bibliophile", de Téchener, année 1862, p.1337. Cet article intitulé : "Une promenade sur le quai des Augustins en juin 1790" et relate une histoire puisée dans les "Etrennes de la vertu pour l'année 1791" (Paris, Savoye, 1791), histoire qui a tout à fait l'air d'être, chez les acteurs qui y prennent part, une réminiscence, presque un imitation, du "Voyage sentimental" ou de "Tristram Shandy".
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